COTEVETEN 600 mg-12,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Dernière révision : 12/02/2008

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : MYLAN MEDICAL SAS

Source : Base Claude Bernard
- Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.
- COTEVETEN 600 mg/12,5 mg est indiqué chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par l'éprosartan seul.
CONTRE-INDIQUE :
- Antécédents d'hypersensibilité à l'éprosartan, aux substances dérivées des sulfamides (comme l'hydrochlorothiazide), ou à l'un des excipients.
- 2ème et 3ème trimestres de la grossesse : au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse, les substances agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone peuvent entraîner une atteinte foetale et néonatale (hypotension, insuffisance rénale, oligurie et/ou anurie, oligohydramnios, hypoplasie crânienne, retard de développement intra-utérin) voire la mort. Des cas d'hypoplasie pulmonaire, voire de malformations faciales et de contractures des membres ont été également décrits. Les diurétiques thiazidiques traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le sang du cordon ombilical. Ils peuvent entraîner des troubles électrolytiques chez le foetus et éventuellement d'autres réactions qui ont été observées chez l'adulte. Des cas de thrombopénie néonatale, d'ictère foetal ou néonatal ont été rapportés après un traitement de la mère avec des diurétiques thiazidiques. La découverte d'une grossesse sous COTEVETEN 600 mg/12,5 mg impose l'arrêt immédiat du traitement et la boîte crânienne et la fonction rénale devront être contrôlées par échographie si, par inadvertance, le traitement a été pris sur une longue période.
- Allaitement : il n'existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel de l'éprosartan. Chez le rat, des taux significatifs d'éprosartan ont été retrouvés dans le lait. Chez la femme, l'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait. En raison de possibles effets indésirables chez l'enfant allaité, COTEVETEN est contre-indiqué pendant l'allaitement. Il y a lieu de faire un choix entre l'arrêt de l'allaitement ou l'arrêt du traitement, en tenant compte de l'importance du traitement pour la mère.
- Insuffisance hépatique sévère.
- Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
- Hypokaliémie ou hypercalcémie résistantes au traitement.
- Cholestase et obstruction des voies biliaires.
- Hyponatrémie réfractaire.
- Hyperuricémie symptomatique/goutte.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
- Enfants et adolescents : la sécurité d'emploi et l'efficacité de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg chez l'enfant n'ayant pas été établies, l'utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'est pas recommandée.
- Insuffisance hépatique : l'utilisation de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée n'est pas recommandée, les données d'utilisation du mésylate d'éprosartan étant actuellement limitées chez cette catégorie de patients.
- Hyperaldostéronisme primaire : les patients atteints d'hyperaldostéronisme primaire ne répondent pas suffisamment aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone ; l'utilisation de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg n'est donc pas recommandée.
- Grossesse : par mesure de précaution, COTEVETEN ne doit pas être utilisé au cours du 1er trimestre de la grossesse. Chez les patientes qui envisagent une grossesse, il est conseillé de mettre en place un traitement alternatif adapté avant le début de la grossesse. Si une grossesse débute chez une patiente sous COTEVETEN, le traitement doit être interrompu le plus rapidement possible. Il n'y a pas d'expérience d'utilisation de COTEVETEN chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'association éprosartan/hydrochlorothiazide mais l'éprosartan a montré une foetotoxicité.
- Lithium : comme pour les autres médicaments associant des antagonistes de l'angiotensine II et des dérivés thiazidiques, l'association de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg avec le lithium n'est pas recommandée (voir rubrique interactions).
- Médicaments modifiant la kaliémie : la déplétion potassique due à l'hydrochlorothiazide peut être potentialisée par l'administration concomitante d'autres médicaments qui induisent une perte potassique et une hypokaliémie (tels que les autres diurétiques hypokaliémiants, les laxatifs, les corticostéroïdes, l'ACTH, l'amphotéricine, le carbénoxolone, la pénicilline G sodique ou les dérivés de l'acide salicylique). De telles associations sont donc déconseillées.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou de déficit en lactase.
EPROSARTAN :
- Hypertension rénovasculaire :
Il existe un risque accru d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale chez les patients ayant un tonus vasculaire et une fonction rénale qui dépendent essentiellement de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, par exemple les patients atteints d'une sténose bilatérale des artères rénales ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnel unique. Chez ces patients, la fonction rénale doit être étroitement surveillée.
- Hyperkaliémie :
Une hyperkaliémie peut survenir au cours d'un traitement par des médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone, notamment en cas d'insuffisance rénale et/ou d'insuffisance cardiaque. L'administration du traitement doit se faire sous surveillance et un contrôle du potassium sérique et de l'équilibre acide-base est recommandé chez les patients à risque de survenue d'une hyperkaliémie : les patients insuffisants rénaux, les patients diabétiques, et ceux recevant un autre traitement associé tel que des diurétiques épargneurs de potassium, une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou d'autres médicaments susceptibles d'induire une augmentation de la kaliémie (voir rubrique interactions).
- Sténose des valves aortique ou mitrale/cardiomyopathie obstructive hypertrophique :
Comme pour les autres vasodilatateurs, les patients souffrant de sténose valvulaire aortique ou mitrale ou de cardiomyopathie obstructive hypertrophique doivent être traités avec prudence.
- Hyperaldostéronisme primaire :
Les patients atteints d'hyperaldostéronisme primaire ne répondent pas suffisamment aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone ; l'utilisation de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg n'est donc pas recommandée.
- Information générale :
. Chez les patients dont le tonus vasculaire et la fonction rénale dépendent essentiellement de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (par exemple les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ou une atteinte rénale sous-jacente, y compris une sténose artérielle rénale), le traitement avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou des antagonistes de l'angiotensine II interférera sur ce système entraînant une hypotension aiguë, une urémie, une oligurie et rarement une insuffisance rénale aiguë.
. Comme tous les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et les antagonistes de l'angiotensine II, l'éprosartan semble avoir une efficacité antihypertensive moindre chez les patients de race noire que chez les autres patients.
. Comme avec tous médicaments antihypertenseurs, une réduction trop importante de la pression artérielle chez les patients atteints d'une cardiomyopathie ischémique ou d'une maladie cérébrovasculaire ischémique peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
HYDROCHLOROTHIAZIDE :
- Insuffisance rénale et transplantation rénale :
Chez les patients présentant une altération de la fonction rénale, il est recommandé de contrôler régulièrement la kaliémie, la créatinémie et l'uricémie. Une urémie liée à l'hydrochlorothiazide peut apparaître chez les patients atteints d'insuffisance rénale.
- Insuffisance hépatique :
L'hydrochlorothiazide doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée car il peut entraîner une cholestase intrahépatique. Des altérations de l'équilibre hydro-électrolytique peuvent accélérer la survenue d'un coma hépatique.
- Effets métaboliques et endocriniens :
. L'hydrochlorothiazide est susceptible de diminuer la tolérance au glucose, pouvant nécessiter une adaptation de la posologie du traitement antidiabétique. Un traitement par COTEVETEN 600 mg/12,5 mg peut révéler un diabète sucré latent.
. Seuls des effets indésirables métaboliques et endocriniens légers (augmentation des taux sanguins de cholestérol et des triglycérides) ont été observés avec des doses de 12,5 mg d'hydrochlorothiazide dans COTEVETEN 600 mg/12,5 mg.
. Chez certains patients, l'hydrochlorothiazide peut entraîner une hyperuricémie ou une crise de goutte.
. Une urémie liée à l'hydrochlorothiazide peut apparaître chez les patients atteints d'une insuffisance rénale.
- Equilibre hydro-électrolytique :
. L'hydrochlorothiazide peut provoquer un déséquilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie, hypercalcémie, hypomagnésémie et alcalose hypochlorémique).
. Comme pour tout patient traité par diurétiques, un bilan électrolytique doit être effectué à intervalles réguliers.
. Les diurétiques thiazidiques peuvent réduire l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une élévation transitoire de la calcémie même en l'absence d'anomalie connue du métabolisme calcique. L'apparition d'une hypercalcémie peut être le signe d'une hyperparathyroïdie sous-jacente. Le traitement par des diurétiques thiazidiques doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
. Les dérivés thiazidiques peuvent augmenter l'excrétion urinaire du magnésium et entraîner une hypomagnésémie.
. Des réactions d'hypersensibilité à l'hydrochlorothiazide peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d'allergie ou d'asthme mais sont plus probables chez les patients avec de tels antécédents.
. Une exacerbation ou une activation d'un lupus érythémateux disséminé a été rapportée lors d'un traitement par diurétiques thiazidiques.
- Contrôle antidopage :
L'hydrochlorothiazide peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors d'un contrôle antidopage.
ASSOCIATION EPROSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE :
- Insuffisance rénale et transplantation rénale :
. COTEVETEN 600 mg/12,5 mg est contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique contre-indications).
. L'utilisation de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg chez des patients ayant subi une transplantation rénale n'a pas été étudiée.
- Lithium :
Comme pour les autres médicaments associant des antagonistes de l'angiotensine II et des dérivés thiazidiques, l'association de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg avec le lithium n'est pas recommandée (voir rubrique interactions).
- Insuffisance hépatique :
COTEVETEN est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique contre-indications).
- Hypotension :
Une hypotension symptomatique est susceptible de survenir chez des patients présentant une déplétion sodée ou une hypovolémie, par exemple secondaire à un traitement diurétique intensif, un régime hyposodé, une diarrhée ou des vomissements. Une déplétion sodée et/ou une hypovolémie doivent être corrigées avant toute administration de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg.
Au cours d'études cliniques contrôlées versus placebo incluant 628 patients dont 268 ont été traités par l'éprosartan associé à l'hydrochlorothiazide, les effets indésirables suivants, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquents (> = 1/10) ; fréquents (> 1/100, < 1/10) ; peu fréquents (> 1/1000, < 1/100) ; rares (> 1/10000, < 1/1000) ; très rares (< 1/10000), incluant les cas isolés.
- Troubles psychiatriques :
. Fréquents : agitation, insomnie, dépression.
. Peu fréquents : anxiété, nervosité.
- Troubles du système nerveux :
Fréquents : sensations vertigineuses, céphalées, névralgie, paresthésie, fatigue.
- Troubles cardiaques :
Peu fréquents : arythmie cardiaque.
- Troubles vasculaires :
Très rare : hypotension, y compris une hypotension orthostatique.
- Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
. Fréquents : bronchite.
. Peu fréquents : toux, épistaxis, pharyngite, rhinite, infection des voies respiratoires supérieures.
- Troubles gastro-intestinaux :
. Fréquents : douleur abdominale.
. Peu fréquents : gastro-entérite, nausées.
- Troubles cutanés et du tissu sous-cutané :
. Peu fréquents : rash.
. Très rare : prurit.
- Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
. Fréquents : arthrose, douleur dorsale.
. Peu fréquents : arthralgie, arthrite.
- Troubles rénaux et urinaires :
Fréquents : albuminurie, infection des voies urinaires.
- Troubles généraux et anomalie au site d'administration :
Peu fréquents : oedème périphérique, fièvre, sécheresse buccale, sueurs.
- Examens biologiques :
Fréquents : augmentation des transaminases sériques, hyperkaliémie, hyperglycémie, hyperleucocytose.
EPROSARTAN :
- Les données suivantes ont été observées lors de la prise d'éprosartan en monothérapie : des effets indésirables ont été observés dans des études cliniques contrôlées versus placebo au cours du traitement par l'éprosartan avec une fréquence comparable par rapport au traitement par le placebo. Les effets indésirables étaient généralement modérés et transitoires et ont entraîné l'arrêt du traitement dans 4,1% des cas lors du traitement par l'éprosartan et dans 6,5% des cas comparativement lors du traitement par le placebo.
- Lors du traitement par l'éprosartan, 1,2% des patients a rapporté une dyspnée dans des études cliniques contrôlées (placebo 0,6%). Au cours d'études cliniques contrôlées versus placebo, une augmentation significative de la kaliémie a été observée chez 0,9% des patients traités par éprosartan et chez 0,3% des patients sous placebo. Une hypertriglycéridémie a été observée chez 1,2% des patients sous éprosartan (placebo 0%). Des douleurs thoraciques et des palpitations ont fréquemment été rapportées.
- Dans de rares cas, une augmentation de l'urémie a été rapportée lors du traitement par éprosartan. Des augmentations des paramètres de la fonction hépatique ont été rarement observées mais n'étaient pas considérées comme étant liées au traitement par l'éprosartan. Des céphalées, des sensations vertigineuses, une agitation et des troubles cutanés (éruption, prurit, urticaire) ont été rarement rapportées. Une hypotension, y compris une hypotension orthostatique, un gonflement du visage et/ou un angioedème ont été très rarement rapportés.
HYDROCHLOROTHIAZIDE :
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez des patients traités par les diurétiques thiazidiques seuls (incluant l'hydrochlorothiazide), généralement à des doses supérieures à celles présentes dans COTEVETEN 600 mg/12,5 mg : perte d'appétit, gastrite, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, constipation, ictère (cholestase intra-hépatique), pancréatite, somnolence, sensations vertigineuses, troubles de la vision, paresthésies, céphalées, agitation, troubles du sommeil, hypotension, y compris hypotension orthostatique, arythmie, leucopénie, agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, hyperglycémie, hyperuricémie, goutte, hyponatrémie, hypokaliémie, hypochlorémie, hypercalcémie, hypomagnésémie, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, trouble de la fonction rénale, néphrite interstitielle, insuffisance rénale aiguë, pneumopathie, oedème pulmonaire, photosensibilité, rash, vascularite, nécrolyse épidermique toxique, lupus érythémateux disséminé, spasmes et faiblesse musculaires, troubles sexuels et/ou modification de la libido, fièvre, réaction anaphylactique.
SURVEILLANCE du traitement :
- Natrémie : avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
- Kaliémie : premier contrôle au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Chlorémie.
- Magnésémie.
- Uricémie
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensations vertigineuses, fatigue).
Grossesse :
Par mesure de précaution, COTEVETEN ne doit pas être utilisé au cours du 1er trimestre de la grossesse. Chez les patientes qui envisagent une grossesse, il est conseillé de mettre en place un traitement alternatif adapté avant le début de la grossesse. Si une grossesse débute chez une patiente sous COTEVETEN, le traitement doit être interrompu le plus rapidement possible.
Il n'y a pas d'expérience d'utilisation de COTEVETEN chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'association éprosartan/hydochlorothiazide mais l'éprosartan a montré une foetotoxicité (voir rubrique données de sécurité précliniques).
L'utilisation de COTEVETEN est contre-indiquée pendant le 2ème et le 3ème trimestre de la grossesse (voir rubrique contre-indications).
Au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse, les substances agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone peuvent entraîner une atteinte foetale et néonatale (hypotension, insuffisance rénale, oligurie et/ou anurie, oligohydramnios, hypoplasie crânienne, retard de développement intra-utérin) voire la mort. Des cas d'hypoplasie pulmonaire, voire de malformations faciales et de contractures des membres ont été également décrits.
Les diurétiques thiazidiques traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le sang du cordon ombilical. Ils peuvent entraîner des troubles électrolytiques chez le foetus et éventuellement d'autres réactions qui ont été observées chez l'adulte.
Des cas de thrombopénie néonatale, d'ictère foetal ou néonatal ont été rapportés après un traitement de la mère avec des diurétiques thiazidiques.
La découverte d'une grossesse sous COTEVETEN 600 mg/12,5 mg impose l'arrêt immédiat du traitement et la boîte crânienne et la fonction rénale devront être contrôlées par échographie si, par inadvertance, le traitement a été pris sur une longue période (voir rubrique contre-indications).
Allaitement :
Il n'existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel de l'éprosartan. Chez le rat, des taux significatifs d'éprosartan ont été retrouvés dans le lait.
Chez la femme, l'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait. En raison de possibles effets indésirables chez l'enfant allaité, COTEVETEN est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique contre-indications). Il y a lieu de faire un choix entre l'arrêt de l'allaitement ou l'arrêt du traitement, en tenant compte de l'importance du traitement pour la mère.
INTERACTIONS POTENTIELLES LIEES A LA FOIS A L'EPROSARTAN ET L'HYDROCHLOROTHIAZIDE :
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Lithium :
Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et de sa toxicité ont été observées au cours de traitements concomitants par du lithium et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et rarement avec des antagonistes de l'angiotensine II. En outre, la clairance rénale du lithium étant réduite par les diurétiques thiazidiques, le risque de toxicité du lithium pourrait être majoré. Par conséquent, l'association de COTEVETEN et de lithium n'est pas recommandée (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi). Si cette association s'avère nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Baclofène :
Majoration possible de l'effet antihypertenseur.
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) :
Les AINS [c'est-à-dire l'acide acétylsalicylique (> 3 g/jour), les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase de type 2 (COX-2 et les AINS non sélectifs)] peuvent diminuer l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et des antagonistes de l'angiotensine II. Chez certains patients dont la fonction rénale est altérée (par exemple les patients déshydratés ou âgés avec une fonction rénale altérée), l'association d'antagonistes de l'angiotensine II et d'inhibiteurs de la cyclo-oxygénase peut accentuer la détérioration de la fonction rénale, pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale aiguë, habituellement réversible. Aussi, l'association devra être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées.
Les patients devront être correctement hydratés et une surveillance de la fonction rénale devra être envisagée après l'initiation de l'association thérapeutique, puis périodiquement.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Amifostine :
Majoration possible de l'effet antihypertenseur.
- Autres agents antihypertenseurs :
L'effet antihypertenseur de COTEVETEN peut être augmenté lors de l'utilisation concomitante à d'autres antihypertenseurs.
- Alcool, barbituriques, narcotiques ou antidépresseurs :
Majoration possible de l'hypotension orthostatique.
INTERACTIONS POTENTIELLES LIEES A L'EPROSARTAN :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Médicaments modifiant la kaliémie :
Comme pour les autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone, l'administration concomitante de diurétiques épargneurs de potassium, d'une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter les taux de potassium sérique (tels que l'héparine, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine) peut entraîner une élévation de la kaliémie. En cas d'administration concomitante de ces médicaments avec COTEVETEN, une surveillance de la kaliémie est recommandée (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
INTERACTIONS POTENTIELLES LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Médicaments modifiant la kaliémie :
La déplétion potassique due à l'hydrochlorothiazide peut être potentialisée par l'administration concomitante d'autres médicaments qui induisent une perte potassique et une hypokaliémie (tels que les autres diurétiques hypokaliémiants, les laxatifs, les corticostéroïdes, I'ACTH, l'amphotéricine, le carbénoxolone, la pénicilline G sodique ou les dérivés de l'acide salicylique). De telles associations sont donc déconseillées (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Sels de calcium :
En réduisant l'élimination du calcium, les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter la calcémie. Dans le cas où une supplémentation calcique doit être prescrite, il est nécessaire de surveiller le taux de calcium sérique et d'adapter la posologie du calcium en fonction des résultats.
- Cholestyramine et autres résines de type colestipol :
L'absorption de l'hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d'anions.
- Digitaliques :
L'hypokaliémie ou l'hypomagnésémie induite par les dérivés thiazidiques favorise l'apparition d'arythmies cardiaques induites par les digitaliques.
- Médicaments affectés par les modifications de la kaliémie :
Une surveillance régulière de la kaliémie et de l'ECG est recommandée en cas d'association de COTEVETEN à des médicaments affectés par les déséquilibres de la kaliémie (tels que digitaliques et anti-arythmiques) et les médicaments suivants (incluant certains anti-arythmiques) pouvant induire des torsades de pointes (tachycardies ventriculaires), l'hypokaliémie étant un facteur prédisposant à la survenue de torsades de pointes (tachycardies ventriculaires) :
. anti-arythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
. anti-arythmiques de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
. certains antipsychotiques (par exemple : thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol),
. autres médicaments (par exemple : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, terfénadine, vincamine IV).
- Myorelaxants non dépolarisants (par exemple tubocurarine) :
L'effet des myorelaxants non dépolarisants peut être potentialisé par l'hydrochlorothiazide.
- Agents anticholinergiques (par exemple atropine, bipéridène) :
Ces médicaments peuvent augmenter la biodisponibilité des diurétiques type thiazidiques en diminuant la motilité gastro-intestinale et le taux de vidange gastrique.
- Antidiabétiques (hypoglycémiants oraux et insuline) :
Un traitement par un dérivé thiazidique peut modifier la tolérance au glucose. Un ajustement posologique du traitement antidiabétique peut être nécessaire (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Metformine :
La metformine doit être utilisée avec précaution en raison du risque d'acidose lactique pouvant être induit par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée à l'hydrochlorothiazide.
- Bêtabloquants et diazoxide :
L'effet hyperglycémiant des bêtabloquants et du diazoxide peut être augmenté par les dérivés thiazidiques.
- Amines vasopressives (par exemple noradrénaline) :
L'effet des amines vasopressives peut être diminué.
- Médicaments utilisés dans le traitement de la goutte (probénécide, sulfinpyrazone et allopurinol) :
L'hydrochlorothiazide pouvant augmenter les taux sériques d'acide urique, une adaptation de la posologie des médicaments uricosuriques peut être nécessaire, en particulier une augmentation des doses de probénécide ou de sulfinpyrazone. L'administration d'un dérivé thiazidique peut accroître le risque de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
- Amantadine :
Les dérivés thiazidiques peuvent augmenter le risque d'effets indésirables liés à l'amantadine.
- Agents cytotoxiques (par exemple cyclophosphamide ou méthotrexate) :
Les dérivés thiazidiques peuvent réduire l'excrétion rénale des agents cytotoxiques et potentialiser leurs effets myélosuppressifs.
- Tétracyclines :
Un traitement associant tétracyclines et dérivés thiazidiques augmente le risque d'hyperuricémie induite par les tétracyclines. Il est peu probable que cette interaction s'applique également à la doxycycline.
- La dose recommandée est d'un comprimé de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg par jour, le matin. Le passage d'une monothérapie par éprosartan à l'association fixe éprosartan-hydrochlorothiazide peut être envisagé après 8 semaines de stabilisation de la pression artérielle.
- COTEVETEN 600 mg/12,5 mg peut être pris pendant ou en dehors des repas.
- Sujets âgés :
Bien que les données dans cette population soient limitées, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez le sujet âgé.
- Enfants et adolescents :
La sécurité d'emploi et l'efficacité de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg chez l'enfant n'ayant pas été établies, l'utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'est pas recommandée.
- Insuffisance hépatique :
. L'utilisation de COTEVETEN 600 mg/12,5 mg chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée n'est pas recommandée, les données d'utilisation du mésylate d'éprosartan étant actuellement limitées chez cette catégorie de patients.
. COTEVETEN 600 mg/12,5 mg est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques contre-indications et mises en garde et précautions d'emploi).
- Insuffisance rénale :
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine > = 30 ml/min). COTEVETEN 600 mg/12,5 mg est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques contre-indications et mises en garde et précautions d'emploi).
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.
Sans objet.
- Les données concernant les effets ou le traitement d'un surdosage chez l'homme avec COTEVETEN 600 mg/12,5 mg sont limitées. La manifestation la plus probable de surdosage serait l'hypotension.
- D'autres symptômes peuvent être dus à une déshydratation et à une déplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) et sont le plus fréquemment des nausées et une somnolence. Le traitement devra être symptomatique et de soutien. En fonction du caractère récent ou non de l'ingestion, des mesures telles que l'induction de vomissements, le lavage gastrique et/ou l'administration de charbon activé seront mises en oeuvre. En cas d'hypotension, mettre le patient en position couchée (décubitus dorsal) et administrer rapidement un soluté de remplissage hydro-électrolytique. L'éprosartan n'est pas éliminé par hémodialyse. Le degré d'élimination de l'hydrochlorothiazide par hémodialyse n'a pas été établi.
EPROSARTAN ET DIURETIQUE, code ATC : C09DA02 (système cardiovasculaire).
- Eprosartan :
. L'éprosartan est un inhibiteur des récepteurs de l'angiotensine II, non tétrazole non biphényle d'origine synthétique, actif par voie orale qui se lie sélectivement aux récepteurs AT1.
. L'angiotensine II joue un rôle majeur dans la physiopathologie de l'hypertension. C'est la principale hormone active du système rénine-angiotensine-aldostérone et un puissant vasocontricteur.
. L'éprosartan antagonise l'effet de l'angiotensine II sur la pression artérielle, le débit sanguin rénal, et la sécrétion d'aldostérone chez l'homme. Le contrôle de la pression artérielle est maintenu sur une période de 24 heures sans hypotension orthostatique ni tachycardie-réflexe à la première prise. L'arrêt du traitement par éprosartan n'entraîne pas d'effet rebond de la pression artérielle.
. L'éprosartan ne compromet pas les mécanismes d'autorégulation de la fonction rénale. Chez le volontaire sain de sexe masculin, il a été montré que l'éprosartan augmentait le débit sanguin rénal moyen.
. L'éprosartan n'entraîne aucune potentialisation des effets de la bradykinine (médiés par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine), par exemple la toux.
- Hydrochlorothiazide :
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique connu. Les diurétiques thiazidiques agissent sur le mécanisme de réabsorption tubulaire rénale des électrolytes, augmentant l'excrétion de l'eau, du sodium et des chlorures. L'action diurétique de l'hydrochlorothiazide réduit le volume plasmatique, augmente l'activité rénine plasmatique et la sécrétion d'aldostérone ce qui entraîne une augmentation de l'élimination urinaire de potassium et de bicarbonates, et une diminution de la kaliémie. L'action anti-hypertensive de l'hydrochlorothiazide semble être due à un mécanisme combiné d'action diurétique et d'activité vasculaire directe (réduction des résistances vasculaires).
- COTEVETEN comprimé pelliculé :
. Dans une étude contrôlée versus placebo de 8 semaines conduite chez 473 patients présentant une hypertension artérielle essentielle, il a été démontré que l'association de 600 mg d'éprosartan et de 12,5 mg d'hydrochlorothiazide est bien tolérée et efficace. COTEVETEN 600 mg/12,5 mg a réduit la pression artérielle systolique et diastolique de manière cliniquement significative et a été statistiquement significativement supérieur aux deux composants pris individuellement et au placebo, malgré une réponse élevée au placebo (comparaison de l'éprosartan seul et du placebo : p = 0,08). La tolérance était identique dans les groupes éprosartan/hydrochlorothiazide 600 mg/12,5 mg, éprosartan et placebo.
. Dans une autre étude clinique, des patients présentant une pression artérielle diastolique comprise entre 98 et 114 mmHg et qui étaient insuffisamment contrôlés par 600 mg d'éprosartan pris seul pendant 3 semaines, ont reçu soit l'association éprosartan/hydrochlorothiazide 600 mg/12,5 mg, soit 600 mg d'éprosartan seul pendant 8 semaines. L'association a entraîné une diminution additionnelle statistiquement significative et cliniquement pertinente de la pression artérielle systolique et diastolique chez les patients ne répondant pas suffisamment à l'éprosartan en monothérapie. La tolérance a été aussi satisfaisante pour l'association que pour la monothérapie.
. Les données chez les patients de plus de 80 ans sont limitées.
. L'effet de l'association éprosartan et hydrochlorothiazide sur la morbi-mortalité n'a pas été étudié. Les études épidémiologiques ont montré qu'un traitement à long terme avec l'hydrochlorothiazide réduisait le risque de morbi-mortalité cardiovasculaire.
- Eprosartan :
. La biodisponibilité absolue, après administration orale d'éprosartan, est d'environ 13%. Le pic de concentration plasmatique est atteint 1 à 2 heures après une prise orale à jeun. La demi-vie d'élimination terminale de l'éprosartan est généralement de 5 à 9 heures. Une légère accumulation (14%) est observée lors d'une utilisation chronique d'éprosartan. Une prise simultanée d'éprosartan et de nourriture retarde son absorption, mais ne diminue pas la biodisponibilité.
. Dans l'intervalle de dose compris entre 100 et 800 mg, on observe une augmentation de la concentration plasmatique d'éprosartan légèrement inférieure à une augmentation strictement proportionnelle à la dose, probablement en raison des propriétés physico-chimiques du médicament.
. La liaison aux protéines plasmatiques est de 98% et n'est pas influencée par le sexe, l'âge, une altération des fonctions hépatiques ou une insuffisance rénale légère à modérée. La liaison aux protéines plasmatiques est diminuée chez un petit nombre de patients atteints d'insuffisance rénale sévère.
. Le volume de distribution de l'éprosartan est d'environ 13 litres. La clairance plasmatique totale est d'environ 130 ml/min. Après administration orale d'une dose d'éprosartan marqué au C14, environ 90% de la radioactivité est retrouvé dans les fèces. Environ 7% est éliminé dans les urines, dont 80% sous forme d'éprosartan. Les valeurs de l'ASC et de la Cmax de l'éprosartan augmentent chez les patients âgés (en moyenne multipliées par deux) mais cela ne nécessite pas d'ajustement de la posologie.
. Les valeurs de l'ASC (mais pas celles de la Cmax) de l'éprosartan sont augmentées en moyenne de 40% chez les patients ayant une insuffisance hépatique mais cela ne nécessite pas d'ajustement posologique.
. Comparativement aux sujets ayant une fonction rénale normale, les valeurs moyennes de l'ASC et de la Cmax sont de près de 30% supérieures chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30-59 ml/min), de près de 50% supérieures chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 5-29 ml/min).
. Les propriétés pharmacocinétiques de l'éprosartan sont identiques chez l'homme et chez la femme.
. L'éprosartan n'inhibe pas, in vitro, les iso-enzymes du cytochrome P450 humain CYP1A, 2A6, 2C9/8, 2C19, 2D6, 2E et 3A.
- Hydrochlorothiazide :
Après administration orale, l'hydrochlorothiazide est relativement rapidement absorbé. La demi-vie d'élimination moyenne est de 5 à 15 heures après une prise à jeun. L'hydrochlorothiazide n'est pas métabolisé et est rapidement éliminé par les reins. Au moins 61% d'une dose orale est éliminé sous forme inchangée dans les 24 heures. L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire mais pas la barrière hémato-encéphalique et est excrété dans le lait maternel.
- COTEVETEN 600 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé :
L'administration concomitante d'éprosartan et d'hydrochlorothiazide n'a pas d'effet clinique significatif sur la pharmacocinétique de chaque substance active. La biodisponibilité de l'éprosartan et de l'hydrochlorothiazide n'est pas influencée par la prise d'aliment mais l'absorption en est retardée. Le pic de concentration plasmatique est atteint après 4 heures pour l'éprosartan et après 3 heures pour l'hydrochlorothiazide.
Aucune étude sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'a été réalisée. Cependant, en se basant sur ses propriétés pharmacodynamiques, il est peu probable que COTEVETEN 600 mg/12,5 mg modifie cette capacité. Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être avertis du risque occasionnel de sensations vertigineuses et de fatigue lors d'un traitement antihypertenseur.
- La toxicité éventuelle de l'association éprosartan/hydrochlorothiazide après administration orale a été étudiée chez le rat et le chien dans des études d'une durée ne dépassant pas 3 mois. Il n'y a pas eu de données ayant pour conséquence d'exclure l'utilisation de doses thérapeutiques chez l'homme.
- L'organe-cible dans les études de toxicologie était le rein. L'association éprosartan/hydrochlorothiazide a entraîné des modifications de la fonction rénale (augmentation des taux plasmatiques d'urée et de la créatinine). De plus, une dégénérescence et une régénération tubulaire des reins ont été induites à des doses plus élevées chez la souris et le chien, probablement par l'intermédiaire d'une modification des paramètres hémodynamiques rénaux (réduction de la perfusion rénale, conséquence d'une hypotension conduisant à une hypoxie tubulaire avec dégénérescence des cellules tubulaires).
- De plus, l'association a induit une hyperplasie cellulaire juxtaglomérulaire, une diminution des cellules de la lignée rouge sanguine et une diminution du poids du coeur. Ces effets semblent être dus aux effets pharmacologiques de doses élevées d'éprosartan et apparaissent aussi avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. La pertinence de ces résultats par rapport à l'utilisation de doses thérapeutiques de l'association éprosartan/hydrochlorothiazide chez l'homme n'est pas connue.
- Les résultats des études in vitro et in vivo réalisées avec l'éprosartan et l'hydrochlorothiazide pris seuls et en association n'ont pas révélé de potentiel génotoxique significatif.
- Des études de carcinogénicité n'ont pas été conduites avec l'association éprosartan/hydrochlorothiazide.
- Aucune carcinogénicité n'a été observée chez le rat et la souris recevant respectivement des doses d'éprosartan allant jusqu'à 600 mg ou 2000 mg/kg par jour pendant 2 ans. La grande expérience de l'utilisation de l'hydrochlorothiazide chez l'homme n'a pas permis de mettre en évidence un lien entre son utilisation et une augmentation de tumeurs.
- Chez la lapine gravide, il a été montré que l'éprosartan entraînait une mortalité maternelle et foetale à des doses de 10 mg/kg par jour pris en fin de grossesse uniquement. L'hydrochlorothiazide n'a pas augmenté la toxicité maternelle et embryofoetale de l'éprosartan. L'association éprosartan/hydrochlorothiazide administrée oralement à des doses allant jusqu'à 3/1 mg/kg/jour (éprosartan/hydrochlorothiazide) n'a pas conduit à des effets toxiques ni chez la mère ni sur le développement du foetus.
Pas d'exigences particulières.
Liste I.
Comprimé pelliculé de forme oblongue, de couleur caramel, marqué 5147 sur une face et SOLVAY sur l'autre face.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées opaques (PVC/Aclar/Aluminium).